Les activités comme vecteur de mieux-être

Les personnes en souffrance au travail vont aussi tenter de sortir de cet état en s’investissant dans des activités hors travail.

Que comprendre

Cela semble leur procurer à la fois un dérivatif à ce qu’elles ressentent mais aussi une revalorisation d’elles-mêmes là où le travail les abime psychiquement.

Les activités hors travail apparaissent alors comme un vecteur d’épanouissement et parfois un espace de socialisation. Elles viennent compenser ce que le travail pourrait procurer s’il n’était pas nocif.

Des témoignages

« J’étais disponible à ce qui pouvait venir et le voyage en Inde typiquement c’est la résultante de tout ça. (…) La disponibilité d’esprit de se dire pourquoi pas, je ne l’ai eue que parce que j’ai eu ce temps long avec le burn-out » (Odile, 57 ans, 2019).

J’ai pu reprendre des activités qui m’ont redonnées un peu de pêche ». (Diane, 54 ans, 2019)

« Moi c’est (…) rencontrer des gens, sortir, voir du monde, échanger, discuter (…). Donc c’est surtout pas rester seule » (Estelle, 45 ans, 2019)

« J’ai fait un peu plus de musique, un peu plus de sport. (…) C’est un moyen de s’épanouir autrement que dans le travail (…) (Henri, 65 ans, 2019)

« Je me suis mise à faire de l’impro au théâtre (…) j’ai eu super peur et du coup, là le boulot fait moins peur (…). J’ai fait du théâtre dans un but de m’en sortir au boulot » (Ana, 53 ans, 2019)

Les témoignages ci-dessus sont extraits de l’ouvrage « Souffrance au travail : la sphère privée en appui du combat des salariés » (EYENE, Éditions L’Harmattan, 2020)

Si vous voulez enrichir les réflexions sur l’impact de la souffrance au travail sur la vie privée, ajoutez votre témoignage dans la zone ci-dessous. Il ne viendra contribuer à notre recherche qu’avec votre accord.

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