L’entourage n’est pas neutre face à la souffrance de son proche. Il la ressent aussi, vit avec elle, doit s’adapter et réaménager le quotidien.
Que comprendre
La souffrance s’invite dans le cercle privé (familial, amical ou autre) et chacun des membres va devoir composer avec.
Certains proches peuvent choisir de s’éloigner physiquement ou psychiquement de la personne en souffrance à la fois pour lui laisser de l’espace mais aussi pour se préserver. D’autres peuvent montrer une vigilance de tous les instants pour être présents pour le proche et tenter d’endiguer les moments de crise.
Ces prises de position vont avoir des répercussions sur l’entourage, sur ses liens avec le proche en souffrance. Et selon que le proche est un.e conjoint.e, un enfant, un parent, un ami, les impacts seront plus ou moins marquants.
Des témoignages
« Le week-end avant on faisait ensemble du sport. Maintenant c’est chacun de son côté, (…) c’est le prix à payer pour qu’elle se sente bien (…) c’est sa bouée d’oxygène (…) donc faut faire le dos rond. » (Dimitri, 54 ans, 2019)
« Cette amie qui a explosé en disant que ça suffisait on ne parle plus du travail, on est deux amies» (Agnès, 50 ans, 2018)
Les témoignages ci-dessus sont extraits de l’ouvrage « Souffrance au travail : la sphère privée en appui du combat des salariés » (EYENE, Éditions L’Harmattan, 2020)
Si vous voulez enrichir les réflexions sur l’impact de la souffrance au travail sur la vie privée, ajoutez votre témoignage dans la zone ci-dessous. Il ne viendra contribuer à notre recherche qu’avec votre accord.