Les personnes en souffrance au travail mobilisent leur environnement pour se sortir de leur situation délétère. Elles sont des actrices très combatives.
Que comprendre
Elles élaborent, de façon consciente et/ou inconsciente, sur ce qu’elles vivent et sur les actions qu’elles peuvent mettre en œuvre, les tactiques qu’elles peuvent développer pour y mettre un terme.
Se tournant vers leur réseau, elles vont alors actionner différents leviers.
Des témoignages
« Et j’ai laissé filer le temps, les choses, sans rien essayer de changer. (…) Et je me suis reposée, j’ai laissé le temps long et ça (…) c’est merveilleux. » (Odile, 57 ans, 2019)
« J’ai tendance à me renfermer le temps qu’émerge au moins un semblant de solutions. (…) Il y a une phase tout d’abord où la réflexion est intériorisée puis après il y a une phase où tu t’exprimes ». (Agnès, 50 ans, 2018)
« On parle d’autre chose. (…). C’était plutôt des moments où on pense à autre chose, on passe à autre chose ». (Henri, 65 ans, 2019)
« Le fait que je parle de mes problème, (…) ça me permet peut être (…) d’évacuer les problèmes. (…) Le fait d’exprimer à haute voix, la réponse elle vient.» (Estelle, 45 ans 2019)
« J’avais tellement besoin de me reconstruire et de trouver quelque chose de sécurisant que je mendiais le câlin de mon fils, je mendiais le câlin de ma fille, je mendiais le câlin de mon mari. » (Sabrina, 46 ans, 2018)
Les témoignages ci-dessus sont extraits de l’ouvrage « Souffrance au travail : la sphère privée en appui du combat des salariés » (EYENE, Éditions L’Harmattan, 2020)
Si vous voulez enrichir les réflexions sur l’impact de la souffrance au travail sur la vie privée, ajoutez votre témoignage dans la zone ci-dessous. Il ne viendra contribuer à notre recherche qu’avec votre accord.
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